CHRISTO et JEANNE-CLAUDE

CHRISTO 1935 (Bulgarie) - 2020 (Etats-Unis)
JEANNE-CLAUDE 1935 (Maroc) - 2009 (Etats-Unis)


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Portrait de Christo et Jeanne-Claude artistes contemporains

Biographie

Né en Bulgarie, Christo Vladimirov Javacheff arrive à Paris en 1958, après trois années d’études aux Beaux-Arts de Sofia. Il vit de “petits boulots”, lave des voitures et fait la plonge dans des restaurants, en parallèle d’une activité de portraitiste. Grâce à ce talent, il est amené à réaliser le portrait de la mère de Jeanne-Claude Denat de Guillebon. Il épouse Jeanne-Claude, elle aussi artiste en herbe, née la même année et le même jour que lui. Dès lors, ils deviennent inséparables et dédient leur vie à la création commune.

Christo et Jeanne-Claude rejoignent le groupe des Nouveaux-Réalistes en 1963.

Ensemble ils projettent une réalisation monumentale, souvent un empaquetage de monument célèbre ; Christo dessine, Jeanne-Claude organise. Sans aucun sponsor, ils accumulent les deniers nécessaires à la réalisation de leur oeuvre éphémère par la vente de leurs plans et projets, jusqu’à atteindre le seuil financier leur permettant de concrétiser l’installation, imaginée parfois plusieurs années auparavant.

Ils s’installent à New York en 1964 et adoptent la nationalité américaine. Ils pratiquent essentiellement l’empaquetage comme symbole de prise de possession de l’espace et de l’éphémère en tant que dimension esthétique.

Les artistes considèrent procurer “une dimension sculpturale nouvelle” aux monuments qu’ils s’approprient, drapent, découpent et colorient.

Leurs oeuvres sont signées Christo jusqu’en 1994, date à partir de laquelle apparaît le nom de Jeanne-Claude.

« Nos projets sont des oeuvres d’art in situ, ce ne sont pas des objets transportables. D’habitude une sculpture normale, qu’elle soit classique ou moderne, a son propre espace physique. D’une certaine façon cet espace appartient à la sculpture car il a été préparé pour elle. Nos projets touchent une sensibilité plus vaste, en fait ils s’approprient ou empruntent des espaces qui habituellement n’appartiennent pas à la sculpture.»

Monuments emballés : Musée d’art contemporain, Chicago (1969) – Leonard de Vinci, Piazza Scala, Milan (1970) – Pont-Neuf, Paris (1985) – Reichstag, Berlin (1995)…