Arthur Unger
1932 (Luxembourg)
Biographie
Arthur Unger est né le 11 juillet 1932 au Luxembourg.
Après des études secondaires dans sa ville natale, il suit des cours d’administration à Bruxelles et part en 1956 pour le Congo Belge, où il vivra pendant près de cinq ans particulièrement dans les tribus Lunda et Baluba. Ce long séjour africain aura une influence déterminante sur son œuvre à venir.
En 1960, il rentre en Europe et s’engage dans un organisme international. En 1963 il s’installe à Paris où il est confronté à la vie artistique et réalise ses premiers dessins et gouaches.
De retour à Luxembourg en 1968, il poursuit son aventure picturale avec des encres de Chine et développe surtout un procédé de peinture sur cuivre électrolytique (qu’il appelle pyrochimiogrammes sur cuivre) et qui deviendra son support de prédilection.
En 1970, sa rencontre à Paris avec Michel Tapié sera décisive. Ce dernier le soutient activement dans ses recherches et lui préface la plupart de ses expositions tant en France qu’à l’étranger. Les deux pôles de sa création demeurent le travail sur cuivre et les encres de Chine. En 1980, Michel Tapié lui consacre une monographie, présentée à la Galerie Sources à Paris.
Les expositions personnelles d’Arthur Unger se poursuivent essentiellement en France, au Luxembourg, en Allemagne (Bonn, Cologne) et en Suisse où il expose à trois reprises à la Foire de Bâle. Dès 1983, on constate un retour aux sources africaines, avec un premier voyage au Sénégal qui donne naissance à la série d’encres « Voyage sénégalais ». L’œuvre sur cuivre se modifie profondément par l’éclatement des structures, l’enrichissement des couleurs et l’accroissement des formats, comme en témoigne l’exposition organisée en 1984 à la Galerie d’Art International à Paris.
Au cours de la période de 1985 à 1988, de nouveaux séjours au Sénégal et en Côte d’Ivoire, génèrent une série de portraits imaginaires et de masques d’inspiration africaine. Parallèlement à ces œuvres sur cuivre, il crée en 1987 la série d’encres de Chine « Les Samouraïs ».
En 1989, une expédition à l’intérieur du pays Dogon au Mali suscite un nouvel élan : c’est le cycle malien. La même année, une monographie en couleurs de 220 pages, retraçant l’aventure picturale de l’artiste, est éditée par le Paris Art Center (Paris) avec une étude exhaustive d’Ante Glibota intitulée « Unger l’Africain ».
Arthur Unger travaille alors à une série de très grands formats de peinture sur cuivre ayant pour thème le feu et les masques qui seront exposés en 1992 au Paris Art Center et au Musée du Luxembourg à Paris, puis au Musée Municipal du Bastion Saint-André à Antibes. Ces œuvres sont ensuite montrées à Luxembourg en 1995 et au château de la Napoule à Mandelieu en 1997.
Arthur Unger continue de voyager régulièrement en Afrique. Depuis 1996, sous l’influence de ces voyages au Mali, il créé une série d’œuvres inspirée des Cavaliers Dogons. Son approche offre une autre lecture de cet art primitif, visible dans ses récentes expositions où se juxtaposent sculptures et objets d’art primitifs de sa propre collection et ses peintures récentes générées par ces cavaliers mythiques. (Expositions en mars 1999 à l’Espace Paragon de Luxembourg, en novembre 1999 à la Galerie-librairie Cygne d’Etang à Paris, en décembre 1999 à la Galerie A. Lecomte à Paris, en juillet 2000 à l’Espace Municipal des Congrès Europa de Mandelieu).
En décembre 1999, a lieu à Luxembourg, la présentation officielle de l’ouvrage bibliophilique « Beauté Inversée » (composé de 25 poèmes inédits du grand dramaturge et poète espagnol Fernando Arrabal, de 71 reproductions de lavis d’Arthur Unger, et d’un essai (postface) de l’initiateur du projet Ante Glibota.
En juillet 2000 l’Espace Municipal des Congrès Europa à Mandelieu a organisé une importante exposition d’œuvres sur cuivre et d’encres de Chine et en novembre 2000 sa ville natale d’Hespérange lui a rendu hommage à travers une vaste rétrospective. Ces deux expositions ont été accompagnés d’une présentation de l’ouvrage « Beauté Inversée ».
En octobre 2001, à l’initiative de l’écrivain Martin Gray, le Toit de la Grande Arche de Paris la Défense a présenté une importante rétrospective principalement consacrée aux œuvres sur cuivre, aux sculptures-totems et à diverses œuvres-objets d’Arthur Unger, accompagnées de livres rares illustrés par l’artiste.
En 2002, l’Espace Paragon à Luxembourg et le Centre Culturel du Grand-Duché de Luxembourg à Berlin présentent des expositions personnelles.
En 2003, diverses expositions personnelles se succèdent également en Europe à la Galerie Martin de Marseille en France, à la Maison du Grand-Duché du Luxembourg et à la Galerie Retelet à Bruxelles et au Centre Barblé de Strasen à Luxembourg.
En 2004, l’aventure artistique d’Arthur Unger s’est poursuivie en Chine où une vaste exposition rétrospective a eu lieu en mai au Musée d’Art Moderne Guan Shanyue de Shenzen, puis en juillet au Musée d’Art Moderne Liu Haisu de Shanghai. Une exposition est également présentée au Kunsthausam Museum de Trèves en Allemagne.
En 2005, l’Espace Paragon de Luxembourg a consacré à l’artiste une nouvelle exposition personnelle. Le prestigieux Musée du Millénium à Pékin en mai-juin une grande exposition rétrospective de l’artiste.
EXPOSITIONS PERSONNELLES :
• 1968 : Galerie Beffa (Luxembourg)
• 1972 : Galerie Municipale d’Esch sur Alzette (Luxembourg)
• 1974 : Galerie Cyrus (Paris / France)
• 1976 : Galerie Geiger (Basel / Suisse)
Galerie de l’Abbaye (Echternach / Luxembourg)
• 1979 et 1980 : Galerie Sources (Paris / France)
• 1981 : Centre Culturel Français (Luxembourg)
Galerie Ruchti (Cologne / Allemagne)
• 1984 : Galerie d’Art international (Paris / France)
• 1985 : Galerie Kutter (Luxembourg)
Galerie Ludwig Lange (Berlin / Allemagne)
Galerie du Château (Wiltz / Luxembourg)
• 1992 : Paris Art Center (Paris / France)
Musée Municipal du Bastion Saint-André (Antibes / France)
• 1993 : Galerie d’Art (Luxembourg)
Galerie De Zwarte Man (Bruxelles)
• 1997 : Château de la Napoule (Mandelieu / France)
• 1998 : Galerie Gaasch (Dudelange / Luxembourg)
Galerie-Librairie Cygne d’Ëtang (Paris / France)
Musée d’Histoire de la ville (Luxembourg)
Hôtel de Ville (Hesperange / Luxembourg)
• 2002 : Espace Paragon (Luxembourg)
• 2003 : Galerie Martin (Marseille / Paris)
Galerie Retelet (Bruxelles / Belgique)
Kunsthaus am Museum (Trier / Allemagne)
• 2006 : Galerie Cri d’Art (Amnéville les Thermes / France)
• 2007 : Kunstverein (Aalen / Allemagne)
Atelier Anne-Marie Frères (Contern / Luxembourg)
Galerie Frédéric Hessler (Luxembourg)
• Galerie Crid’art (Metz / France)
• 2012 : Atelier Arraba (Valbonne – France) (avec Peter Klasen)
• 2012 : Galerie F. Hessler (Luxembourg) (encres de chine)