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Biographie

Pippo Oriani a appartenu à une grande famille de constructeurs. Il commence des études à la faculté d’Architecture de Turin, mais les interrompt très rapidement pour se consacrer à sa passion : la peinture. En 1927, il fréquente le célèbre Caffé Nazionale, où il découvre les idées nouvelles et s’imprègne du débat qui oppose les futuristes aux peintres du Gruppo dei Sei, tournés vers le postimpressionnisme français.

En 1929, il est invité à l’exposition parisienne des peintres futuristes italiens et, en 1930 il participe à l’exposition Les peintres futuristes italiens à la Galerie 23 à Paris. Il fait la connaissance de Severini, Kandinsky, Delaunay, Zadkine, Picasso, Max Ernst, Mondrian,…
Sa peinture poursuit la mise au point d’une « Figuration moderne » inspirée tant du cubisme que du futurisme.

Pendant la guerre, Pippo Oriani s’engage dans la lutte contre le fascisme, et reprendra son activité de peintre dans les années 50, en récupérant le filon futuriste des premiers temps. Cette nouvelle période parisienne imaginaire, nourrie de choix thématiques et iconographiques de la période dorée de la peinture futuriste, durera pendant toutes les années 60 et ce jusqu’à sa tragique disparition.

Oriani utilise le collage et le goudron, dont la brillance noire évoque l’espace sidéral, et crée à nouveau des images à la dimension onirique, peuplées de sphères, de trajectoires et de fragments minéraux. Cet intérêt pour les matières le conduit à la découverte de graffitage sur une surface satinée. Grace à un matériau onctueux comme la cire, l’image acquiert une dimension de profondeur et de chaleur retenue qui convient parfaitement à ses compositions architecturales, fort maitrisées, de plans et de formes. Il privilégie l’encaustique en fonction de la facture de ses tableaux, qui est toujours lisse et régulière, ce qui fait ressortir son travail de graffitage. Cette technique valorise aussi son choix de ne jamais laisser apparaître les traces du travail du peintre.

Il crée un aspect à la fois de profondeur abyssale et de flottement aquatique ou sidéral en entourant la bordure de chaque plan par une ombre noire qui creuse l’espace et lui donne une aura de mystère.

Les tableaux d’Oriani sont conservés dans les principaux musées et galeries d’art moderne du monde, tels que Turin, Milan, Rome, Rotterdam, Philadelphie, Athènes, Frankfurt, Zurich, Bâle, Tokyo, Barcelone, Madrid, Rio de Janeiro, Sydney et Melbourne.

Pippo Oriani fait partie des plus grand peintres italiens depuis la fin de la seconde guerre mondiale.