Biographie
Maximilien-Jules-Constant Luce est né le 13 mars 1858 à Paris est un peintre français néo-impressionniste. Ses parents, issus d’un milieu modeste, sont Charles-Désiré Luce (1823-1888), employé des chemins de fer, et Louise-Joséphine Dunas (1822-1878). La famille vivait à Montparnasse, un quartier populaire de Paris. Luce a été scolarisée à l’Ecole communale à partir de 1864.
En 1872, Luce, âgé de quatorze ans, devient l’apprenti du graveur sur bois Henri-Théophile Hildebrand (1824-1897). Pendant ses trois années d’apprentissage de la xylographie, il suit également des cours du soir de dessin auprès des instructeurs Truffet et Jules-Ernest Paris (1827-1895). C’est à cette époque que Luce commence à peindre à l’huile. Il s’installe avec sa famille à Montrouge, dans la banlieue sud de Paris. Il poursuit sa formation artistique en suivant les cours de dessin de Diogène Maillard (1840-1926) à la manufacture de tapisserie des Gobelins.
Luce commence à travailler dans l’atelier d’Eugène Froment (1844-1900) en 1876, produisant des gravures sur bois pour diverses publications, dont L’Illustration et The Graphic de Londres. Il suit d’autres cours d’art, à l’Académie suisse, ainsi que dans l’atelier du portraitiste Carolus-Duran (1837-1917). Par l’intermédiaire de l’atelier de Froment, Luce se lie d’amitié avec Léo Gausson et Émile-Gustave Cavallo-Péduzzi. Ces trois artistes ont passé du temps autour de Lagny-sur-Marne à créer des paysages impressionnistes.
Luce meurt à son domicile parisien le 7 février 1941, à l’âge de 83 ans. Il est enterré à Rolleboise. En mai 1941, la Bibliothèque nationale de France organise une exposition commémorative, et une autre exposition commémorative est organisée aux Indépendants de mars à avril 1942.
Luce fut l’un des néo-impressionnistes les plus productifs, réalisant plus de deux mille peintures à l’huile, un nombre comparable d’aquarelles, de gouaches, de pastels et de dessins, ainsi qu’une centaine de gravures.
Le Musée d’Orsay considère Luce comme “l’un des meilleurs représentants du mouvement néo-impressionniste”. Bien qu’il ait eu de nombreuses expositions personnelles de ses œuvres en France, la première aux États-Unis n’a pas eu lieu avant une rétrospective en 1997 chez Wildenstein & Company à Manhattan.
Notre Dame de Paris, peinte en 1900, a été vendue aux enchères en mai 2011 pour 4 200 000 dollars, établissant un record pour une œuvre de Luce.
